Cet obscur objet de désir envoûtant et invisible qui vous définit mieux que n’importe quel adjectif, est capable de chavirer nos sens, d’électriser nos peaux, et il est incontestablement un atout majeur dans nos sociétés, actuelles et passées. Des vestiges datant de l’Antiquité ont démontré que le parfum y était utilisé et que ses senteurs enivrantes y étaient fort prisées. Aujourd’hui, le choix est multiple, et veut satisfaire le désir d’unicité de chacun, au point que pour créer la rareté certaines marques vont jusqu’à facturer 750 euros les 50ml (Clive Christian N°1 le parfum le plus cher du monde hors prix du flacon) , soit (roulement de tambour) 15 000 euros le litre et dans ce cas précis chaque pression coûte à son propriétaire environ 1,5 euros (il y a environ 10 pression par millilitre).
Amour un jour, amour toujours
Sommaire
Le raffinement helvète sort nez du jeu
La société suisse GIVAUDAN, qui apparaît comme l’un des plus importants fournisseurs de matières premières, d’arômes de parfums et d’ingrédients destinés à la parfumerie, a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires en 2023 de 7,6% pour sa division parfums et beauté, qui atteignait 3,3 milliards de francs suisses (3,5 milliards d’euros). Si la marque apparaît comme un important acteur du secteur, elle est résolument tournée vers le futur.
Demain sera parfum, ou rien
En 2023, la société a lancé plusieurs nouveautés, destinées aux grandes marques de luxe, tout en soulignant et en développant ses efforts afin de contribuer à la réduction de l’empreinte écologique des ingrédients qu’elle utilise. Cette volonté s’inscrit dans une démarche plus globale qui répond aux demandes des utilisateurs, pour qui l’empreinte polluante est devenue au cours de ces dernières années, une préoccupation réelle ; se parfumer, oui, mais pas à n’importe quel prix, surtout s’il est environnemental. L’ambition de l’entreprise à l’horizon 2050 est de devenir une société ayant un impact positif sur le climat. Mais la société suisse est loin d’être l’unique acteur du marché.
Du luxe, du luxe, du luxe
Un nom inconnu du grand public, contrairement à ses marques
Si la société Interparfum ne vous dit rien, les marques qu’elle possède vont nécessairement vous parler. En effet, si je dis, Jimmy Choo, Coach, Moncler ou encore Van Cleef & Arpels, cela devient un peu plus précis. La marque a annoncé en 2023, que son chiffre d’affaires était également en progression de 13 % pour atteindre 798,5 millions d’euros. Ces résultats démontrent le dynamisme du secteur de la parfumerie de luxe, et cette entreprise pilote dans son intégralité, le cycle de vie des parfums de la création, à son emballage, en passant par sa distribution. Si le parfum intéresse toujours autant de clients, voire plus chaque année, il est un domaine dans lequel des efforts sont à fournir.
Le parfum oui, mais la planète aussi
Elle est aussi un marque qui s’engage dans une démarche de développement durable, notamment par le biais de ses productions qu’elle souhaite plus responsables tout autant que ses formulations plus écologiques. Ainsi, le positionnement de cette marque en faveur de l’écologie est tout à fait remarquable, puisqu’en décembre 2023, cet engagement s’est traduit par la certification de sa démarche en matière de réduction des gaz à effet de serre. Aujourd’hui, si l’on veut toujours se parfumer, ce n’est pas à n’importe quel prix et surtout pas celui de la planète. Dans le domaine des parfums et du luxe, une entreprise française bien connue pour ses marques grand public a également trouvé sa place.
La beauté en héritage
Une marque bien née
La section l’Oréal luxe de la marque éponyme, a progressé en 2023, selon le rapport communiqué par celle-ci, de 3,4 % à données comparables en accélération pour le troisième trimestre consécutif. La marque numéro 1 du marché des parfums, comme elle se qualifie elle-même, est en plein essor et sa division dédiée poursuit son irrésistible ascension, plus précisément, ses marques de couturiers telles que Yves Saint Laurent, Valentino ou Prada sortent véritablement leur épingle du jeu, attirant une nouvelle clientèle. Mais si l’entreprise se maintient à de tels niveaux, c’est aussi parce qu’elle a su évoluer.
L’innovation au service de la parfumerie
L’entreprise a su intégrer, lors notamment de ses lancements pour ses nouveaux parfums, les technologies numériques, en mettant l’accent sur des expériences immersives en ligne. Ainsi, les futurs clients ont pu découvrir de nouveaux parfums adaptés à leurs préférences, et l’entreprise a également pris un virage écologique en faveur de la durabilité des ingrédients en s’engageant à utiliser des matières premières plus respectueuses de l’environnement ainsi que des emballages recyclables.
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Le marché des parfums est en plein essor et n’a assurément pas terminé sa progression ; il a montré qu’il était capable de s’adapter à de nouvelles normes ou aux préoccupations des consommateurs, en prenant notamment en considération les questions environnementales.