Devenir actionnaire n’a jamais été aussi facile, pourtant des conceptions approximatives hantent les marchés.

Acheter une (ou plusieurs) action(s), c’est devenir actionnaire, voter aux assemblées et ainsi prendre part aux décisions d’une (ou plusieurs) entreprise(s). Mais pour investir, il faut affronter la jungle des termes techniques, prendre en main de nouveaux outils et leurs instruments de mesures, suivre les actualités économiques, et surtout oser se séparer d’un capital figé (ou presque) confortablement choyé sur un compte bancaire ou un livret, pour lui faire prendre un risque.

Capital de départ

C’est un point souvent mal évalué qui agit à la manière d’un permis d’investir. Sachez le, il n’y a pas de montant minimum pour commencer à devenir actionnaire. Il existe même plusieurs stratégies d’investissement, dont une consiste à investir toujours la même somme, souvent modique, sur toujours les mêmes produits de manière régulière pour lisser les phénomènes de hausses et de baisses.

Les frais et autres coûts

Ils sont variables d’un produit et d’un prestataire à l’autre. Certains promettent 0% de frais, mais ne vous y fiez pas, ces derniers ont créé des produits qui incluent leur rémunération. A l’heure du numérique, le coût d’une plateforme dépend essentiellement de la qualité des interfaces, outils et instruments disponibles. Il n’en demeure qu’il faut faire jouer la concurrence et garder en tête que les miracles n’existent pas :

Quand c’est gratuit, c’est ce que le produit, c’est vous !

L’équilibre entre sécurité et risque

A l’exclusion des livrets ou des comptes rémunérés et de certains placements proposés aux salariés, tous les placements peuvent engendrer de la perte en capital. La performance augmente le risque. Les résultats passés n’imposent jamais les résultats futures, autrement dit les performances constatées ne peuvent pas prévaloir des performances à venir. Les placements sont des produits à vendre comme les autres, les pourcentages positifs et graphiques vertigineux ne sont qu’une mise en avant marketing favorable.

Les dividendes et l’imposition

Le cours d’une action est diminué de son dividende, or les dividendes sont imposables. Certains investisseurs vendent leur actions avant le détachement des dividendes et les rachètent une fois ceux-ci distribués ce qui leur permet de contourner l’imposition de leur capital. Investir dans des entreprises versant des dividendes n’est pas obligatoirement la meilleure stratégie, tout autant qu’acheter des actions d’entreprises rentables. Cela peut paraitre fou, mais l’histoire boursière l’a prouvé à maintes reprises.

Viser des hausses ou des baisses

« Shorter » n’est peut-être pas un terme de votre vocabulaire, mais les produits boursiers peuvent accompagner une hausse, mais aussi une baisse – c’est ce cas que les spécialistes appellent « shorter ». Pour le cas courant, votre capital augmente de manière corrélée avec la hausse de vos actions en portefeuille. Mais vous pouvez tout autant augmenter votre capital en misant sur la baisse d’une action. A ces mécanismes s’ajoutent les effets de levier, de simples multiplicateurs (x2… x5…x10…) qui augmentent d’autant les gains ou les pertes.

 

Ces informations n’ont aucune valeur de conseil d’investissement. Cet article vise à poser les jalons d’une information claire, n’étant rattachée à aucun intérêt financier.

Investir est une aventure où chaque investisseur doit être le seul maître à bord de son portefeuille.

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Ces 5 idées reçues sur les placements boursiers
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Devenir actionnaire n'a jamais été aussi facile, pourtant des conceptions approximatives hantent les marchés. Découvrez nos 5 idées reçus sur les placements boursiers.
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À propos de l'auteur

Mathieu VELER-MADUEL

Je suis un épicurieux.
J'aime le savoir, l'information.
Je deteste la graphorée :)