35,7 millions de personnes ont fait le choix de ce mode de transport pour voyager en 2024, les croisières apparaissent désormais comme un acteur économique sérieux.
Les croisières ont le vent en poupe
Sommaire
Une reprise moteur hurlant, après une panne sèche
Si les mesures de confinement liées à la COVID 19 avaient stoppé net les déplacements et donc les voyages en bateau, ce secteur est reparti de plus bel avec la fin des mesures sanitaires. Le trafic mondial de passagers s’élèverait à 35,7 millions en 2024 selon la CLIA (Association Internationale des Compagnies de Croisières), soit une hausse de 10%. Les projections, si elles se confirment, devraient permettent à 40 millions de passagers de voyager grâce à ce mode de déplacement à l’horizon 2027. Ce succès est en partie dû à une diversification de l’offre et une adaptabilité des compagnies.
La France voyage en paquebot
Le marché français des croisières en 2024 , envoie les meilleurs signaux puisque, en 2023 ce secteur enregistré une hausse de 6%. Pour exemple, selon le Président de la CLIA France, la ville de Marseille représentait 60 % des départs des paquebot de croisière depuis la France en 2023, et notre pays représente 7% du marché européen avec 575 000 passagers et s’installe ainsi à la 5ème place européenne d’un marché qui comptabilise 8,2 millions de passagers. Les compagnies ont su séduire une clientèle plus jeune : en 2023, l’âge médian du croisiéristes est passé de 52 ans en 2919 à 49 ans. Aujourd’hui, c’est en famille que l’on se déplace sur les mers du monde entier, et les offres des compagnies se sont adaptées à cette nouvelle clientèle.
Le croisiériste moderne voyage en famille
La croisière avec les enfants
Désormais, c’est en famille que l’on voyage et plus jeune qu’auparavant. La croisière n’est plus le rêve d’une vie, mais peut être désormais accomplie avec ses enfants, voire les grands-parents, en bref elle est devenue intergénérationnelle. Les offres sont adaptées à chaque public et la logistique simplifiée permet une adhésion plus simple à ce modèle de voyage en groupe. Mais si les familles se laissent tenter, les primo croisiéristes, avec ou sans enfant, sont de plus en nombreux, comme nous l’indique la CLIA, ce qui est probablement en lien avec la diversification des offres all inclusive, qui combiné au confort du voyage organisé, séduit un nouveau public.
La qualité au rendez-vous
Effectuer un voyage sur un paquebot de croisière séduit, certes, mais la qualité de la prestation compte aussi. Aujourd’hui, ces navires peuvent pour certains d’entre eux, être considérés comme de véritables palaces flottants, offrant des services de première classe, possédant même des restaurant étoilés, de vastes cabines et proposant des services dignes des plus grands hôtels. Cette évolution de gamme tend à séduire une clientèle plus exigeante, est capable d’assumer un coût financier plus élevé pour bénéficier de services de plus haute qualité. Le prestige de certaines destinations, ajoute naturellement à la magie du voyage, toutefois ces prestigieux voyages ne font pas pour autant oublier les préoccupations écologiques qui y sont intrinsèquement liées.
Le tournant écologique des compagnies
Voyager oui, mais sans oublier l’environnement
A l’aune des déplacements toujours plus lointains et toujours plus longs, les critiques soufflent sur le secteur taxé d’être polluant. Aussi les compagnies, conscientes de ces problématiques, n’hésitent plus à utiliser des carburants alternatifs. Aujourd’hui, certains navires fonctionnent par exemple au gaz naturel liquéfié ou sont équipés de systèmes de traitement des eaux usées, afin de réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre et à limiter l’impact de ce mode de déplacement sur les écosystèmes marins.
Un avenir moins polluant
Si l’enjeu écologique est réel, il ne peut être décorrélé des avancées technologiques qui seront le fer de lance des améliorations apportées aux navires de croisières, afin que ceux-ci diminuent leur impact sur l’environnement. Certains armateurs investissent notamment dans des équipements permettant aux bateaux d’être reliés au réseau électrique lorsqu’ils sont à quai, ce qui permet de réduire l’activité des moteurs thermiques. La gestion des déchets à bord est également un sujet en pleine progression, avec d’une part la sensibilisation des passagers, et d’autre part le souhait des compagnies à alléger leur dette écologique.
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Le secteur des voyages à bord de bateaux de croisière est en pleine mutation, et tente de s’adapter aux exigences environnementales afin de pouvoir continuer à offrir des voyages extraordinaires, tout en ayant un impact limité sur la planète. Quoi qu’il en soit, ce secteur apparaît comme un pilier incontournable du tourisme mondial.
